Guillaume Catroux, directeur de la Maison d'accueil des personnes âgées handicapées. « Cette expansion, c'est la création de trente postes sur Redon, d'éducateurs, d'infirmiers, de métiers de la logistique ».
2009.12.27 — Comme l’indiquent de nombreuses statistiques, le vieillissement de la population ne va cesser de croitre dans les prochaines années, alors que de nombreuses places continues a manqué dans les centres d’accueil pour adultes handicapés et notamment mentaux. Leurs accueils à l’âge de la retraite et encore trop souvent laisser de côté par nos responsables politiques.
Une problématique que la Maison d’accueil des personnes âgées handicapées (Mapah) ouverte en 2004, voit apparaître sur le terrain. Face a cela celle-ci souhaite pouvoir s’agrandir face afin de répondre a demande sans cesse croissante. Pour le directeur centre habitat Reizh-Par, de l’Adapei 35 Guillaume Catroux, “il faut penser de nouveaux modes d’accueil tel sont les préoccupations auquel doit faire face”.
Directeur qui se souvient de cette évolution et de cette réflexion entamée dans les années 1960 ou a l’époque les enfants souffrant de handicap mental et leurs prise en charge été la question. Ceux-ci grandissant dans ce que l’ont appel aujourd’hui les Instituts Médicaux Éducatifs. Mais que faire quand ils arrivent à l’âge adulte ? Certains sont autonomes. Et peuvent travailler dans les ESAT, comme celle du Patis, à Redon. Hébergé il le sont grâce quant les places existes comme dans les centres d’habitat Reizh-Par. Deux foyers à Redon, situés au Grand Châtel et à Beaulieu.
Un vieillissement précoce
A l’aube du XXIème siècle début des années, famille et parents ont fait face a de nouvelle préoccupation. La société change, les familles pouvant de moins en moins assurer la solidarité a travers leur frère ou leur sœur atteint de déficience mentale, d’autre ne le souhaitant pas. D’autre non simplement plus aucune famille. Malgré une santé plus fragile, les personnes atteintes de déficiences mentale ou psychique ont eux aussi été concerné par l’allongement de l’espérance de vie. Se posant ainsi le problème de la retraite et de leur fin de vie. Si des exemples existes comme ceux créee par l’association Perce-neige ou ceux en alsace avec une maison de retraite pour les non et mal-voyant. Ceux en création pour 2010 dans le calvados d’un nouvel EHPAD à Mondeville, montre qu’il ait parfois possible de créer une mixité qui reste souvent la meilleur solution pour permettre a ces personnes de garder un lien avec la société.
Malgré des initiatives associatives comme cette maison de retraite et destiné au aveugles d'alsace lorraine les places sont toujours largement déficitaire. Alors que les politiques commencent tous juste a se préoccuper des enfants et des adultes.
Grâce à la loi de 2005, les « personnes handicapées restent reconnues comme telles après une cessation d’activités », explique le directeur de la Mapah. Qui est depuis quelques années confronté à de nouvelles problématiques. Différentes générations cohabitent désormais au foyer de vie. La moyenne d’âge est de 58 ans, la doyenne a 75 ans et dont les besoins ne sont pas forcement les mêmes. L’équipe de l’Adapei Redon-Paimpont voit de nouveau besoins arriver d’ici cinq ou six ans.
Pour y faire face, Guillaume Catroux porte avec conviction un nouveau projet. L’extension de la Mapah. On passerait de 27 à 60 places. Le nouveau bâtiment permettrait d’avoir une meilleure cohérence inter-génération au niveau des pensionnaires. Avec des plus jeunes d’un côté, et des activités mieux ciblées. Le dossier monté par l’Adapei de Redon sera jugé en commission au conseil général, au début 2010. Car le coût de l’extension de la Mapah est de 4 millions d’euros.
D’où une certaine inquiétude, à un moment où la collectivité « partenaire » est debout sur les freins, côté financement d’associations. La nouvelle loi Hôpital patient santé territoires, voulus par Roselyne Bachelot, et une nouvelle organisation territoriale, laisse également planer de nouveaux doutes. Pourtant, rappelle Guillaume Catroux, cette extension représente aussi « la création d’une trentaine d’emplois à Redon. »
Stéphane Lagoutié
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